Ca y est , on y est …
On nous avait dis vous verrez, faire des macarons, c’est hypra compliqué, mais c’est trop bon !!!
donc nous, en bons soldats, ben on a essayé !!! Et effectivement, c’est hypra compliqué ; sauf qu’en plus les 5 premières fois c’est même pas bon… quand enfin tu arrives à avoir quelque chose de bon, alors c’est hyper moche…
Et là, ta famille compatissante (car tu avais quand même prévu de servir ça comme dessert au repas dominical qui cette semaine se fait chez toi, même pas peur non mais et…) te sort un : “mais si c’est superbon!” . Et toi tu leur expliques que” oui , mais non c’est peut-être bon, mais ça ressemble à rien, c’est raté” – “mais non , on t’assure c’est bon” …. Ok je laisse tomber et si je ne mange pas , c’est juste parce que je n’ai plus faim… si si je vous jure… j’arrive je vais pleurer dans un coin !!!!
Et chaque tentative se solde par un échec (trop collant, trop cuit, trop répandu, trop … poubelle !!! )
Jusqu’à hier …
Hier, LE jour J des macarons… on est tombé sur LA recette inratable (ils le disent eux-même, mais c’est vrai).
Il faut le dire, le premier truc indispensable pour réussir les macarons , c’est de se la mater une bonne dizaine de fois la vidéo et de l’apprendre par coeur, parce que même avec un iPad dans la cuisine, il faut quand même avouer que ça colle un peu et que la grosse tache sur l’écran ça fait vite râler.
Alors la vidéo la voici (ouah le truc de ouf il donne même la vidéo…) :
Et là vous vous dites (je le sais je me suis dit la même chose) : “Et c’est avec ça que je vais réussir à tous les coups ?!?” … et ben ouai mon gars !!!! Ca marche…
Bon mais comme je disais avant, la vidéo il faut l’apprendre par coeur , parce que c’est pas quand tu es en train de battre tes blancs que tu peux te dire “c’est quand encore que je mets le sucre , c’est au bec ou bien quand j’ai de beaux sillons?” . Et le pire c’est que même si tu as bien appris la vidéo par coeur, il faut encore savoir quand tu es vraiment au bec d’oiseau (eux ils ont un beau bec de martin pêcheur et toi tu as misérablement le bec d’un petit colibri qui s’est mangé un arbre, mais bon c’est un bec) , et là il ne faut pas hésiter parce que comme ils disent : si tu te trompes , tu le sauras pour la prochaine fois, c’est bien tu développes ton coup d’oeil… mwouai… et je fais quoi moi avec mes macarons encore ratés ?
Toujours est-il que , une fois que la vidéo est bien apprise, qu’on a été racheter des oeufs, que la poudre d’amande est tamisée, qu’on a été racheter de la poudre d’amande , car tamisée ben y’en a moins que prévu, que le macaronage (cherchez pas , néologisme culinaire) est semble-t-il bien fait , vient l’étape du dressage pour croûtage (que de nouveaux mots)!!!
Et là nouvelle épreuve, la patience :
Cette patience nécessaire pour que le croûtage se fasse bien, cette patience nécessaire pour ne pas toucher toutes les 2 minutes ce joli dôme (c’était juste pour voir si c’était déjà bon …) cette patience d’autant plus difficile à avoir que bon , on aimerait bien les goûter quoi !!!!
Alors que faire pendant ce croûtage pour s’occuper ? La vaisselle on ne peut pas !!! Strict verboden !!! Achtung !!!! OK je n’insiste pas, je ferai faire la vaisselle plus tard . Je peux alors commencer la ganache… mon choix se porte sur une ganache chocolat blanc au caramel au beurre salé (je vous laisse 2 secondes pour essuyer la bave qui vient de couler sur le clavier) … que du bonheur. Pas très compliqué, le plus dur est d’en garder suffisamment pour garnir les macarons (à la petite cuillère c’est juste un tout petit peu écoeurant).
Enfin le croûtage est terminé, on enfourne, et 10 minutes plus tard on sort de superbes coques, légèrement croustillantes (de nouveau , prévoir quelques coques en plus que la quantité nécessaire, car évidemment , il faut goûter pour être sur que c’est vraiment bon). Dès que c’est froid, on garnit et voilà le résultat :
Et maintenant vous pouvez vous la jouer devant les autres :” des macarons ? ! pas de problème, c’est trop facile .” ou bien plus modeste: “des macarons ?! Ok tu en veux combien et à quoi ?” (en fait je sais pas si c’est plus modeste…)